Le KKL qui est un fond d’investissement comme tres peu de personnes le savent,  ne fait pas partie de l’état , reçoit 1 milliard de shekels par an par l’Etat pour sa part des revenus provenant de la vente de ses  terres, et l’Etat quant a lui préleve une dime de seulement quelques millions de shekels en retour . 

Le porte-parole du KKL a publié une clarification extraordinaire cette semaine à la suite de rapports dans les médias selon lesquels le KKL a informé le gouvernement qu’il avait l’intention de démanteler son partenariat avec l’Etat.

L’État et le KKL ont signé un traité de commun accord en 1961. L’État administre les terres qu’il possède (13% du total des terres en Israël) et participe au frais de gestion et, à la fin de chaque année, l’Autorité foncière israélienne qui gère les terres domaniales et les terres du KKL partagent ensemble les rentes des locations et ventes de terrains . Ces dernières années, en raison des hausses de prix, et parce que dans les zones de demande, une grande partie des terres appartient au KKL, le montant annuel que l’État lui transfère dépasse 1 milliard de NIS par an.

L’année dernière, le ministère des Finances a promulgué un projet de loi qui n’a pas été approuvé car les élections ont été avancées, le projet porte sur des frais applicables par le KKl en raison des plus-values effectuées chaque années grâce a revente de terres, des centaines de millions de shekels sont a gagnes par l’Etat. L’argent servira au secteur du logement. Cette proposition a rendu furieux les dirigeants du KKL. En fin de compte, les élections ont été avancées et la Loi sur les arrangements a été mise de côté avec cette proposition.

 

Mais le KKL comprend aussi que ce qui n’a pas été approuvé en décembre dernier pourrait revenir immédiatement après la mise en place du nouveau gouvernement. Par conséquent, le KKL continue de promouvoir le plan de désengagement, de sorte que le traité entre Israël et l’État d’Israël ne sera pas prolongé à partir de la fin de 2018.

Est ce bon ou mauvais que le KKL se dissocie de l’état pour Israel ?

 

Selon la déclaration de clarification que KKL a publiée cette semaine, il s’agit d’un véritable message au public. « La scission va révolutionner le marché immobilier en Israël, conduire à l’annulation du monopole de l’Autorité foncière israélienne et créer une concurrence entre les deux organismes, ce qui contribuera à faire baisser le prix. »

 

Cependant, l’annonce de KKL n’indiquait pas que la mise en place d’un système de commercialisation des terres indépendant coûterait beaucoup à l’organisation et devrait se poursuivre sur de très longues durées . On estime qu’il faudra quelques années au KKL pour réussir à mettre en place un système de commercialisation des terres indépendant doté d’un système informatique suffisamment performant pour lui permettre de devenir réellement indépendant. Jusque-là, le marché du logement, en particulier dans les zones de demande dans le centre, où le fond National Juif a un pourcentage élevé de terres, peut être coincé. Un tel tumulte du marché du logement non seulement ne fera pas baisser les prix, mais pourra même les élever .

 

En outre, dans les zones de demande, il existe des zones où une partie de la terre appartient à l’Etat et fait partie du FNJ. Sans la coordination entre ces deux organismes, la promotion des projets de logement dans ces zones pourrait échouer et s’enliser. un tel cas a déjà eu lieu dans un projet qui devait être construit à Tel Hashomer sur des terres appartenant en partie au FNJ et en partie à l’État , le résultat fut catastrophique .

Est ce que le KKL survivra sans le support de l’Etat d’Israel ?

 

En principe, le désengagement de l’Etat est supposé accroître l’indépendance du FNJ et peut-être même augmenter son pouvoir de négociation vis-à-vis du gouvernement. Sans la coopération de l’État, le FNJ peut menacer de perturber le marché du logement. Mais d’un autre côté, ce pouvoir pourrait devenir une arme à double tranchant entre les mains du FNJ.