David Ben Gourion, a déclaré que « l’avenir d’Israël se trouve dans le Néguev.
La grande majorité de la population israélienne est concentrée sur le littoral ou le centre du pays, mais le Nord et le Sud sont peu peuplés et peu développés. Un déséquilibre démographique auquel le gouvernement tente de remédier. Un plan de développement pour la Galilée, dans le Nord a déjà démarré tout comme pour le Néguev dans le Sud. Le visage de cette région désertique commence à changer.
Des dunes, des oasis , des canyons et des vallées a perte de vue.
Des touristes, parfois venus de très loin, partent escalader les dunes du Néguev au sud d’Israël. En effet, plusieurs pays du Moyen-Orient ont désormais tourné la page de la crise du tourisme.

Le désert recouvre plus de la moitié du territoire israélien, mais son potentiel touristique a longtemps été ignoré.

Les bédouins naturellement sont les premiers a faire revivre ces routes escarpées, jadis empruntées par les caravanes transportant de l’encens vers l’Europe.
Témoignages:  »Le désert est notre maison, notre espace naturel mais nous devons le préserver maintenantfaire attention car les gens commencent a venir du monde entier pour voir comment nous vivons, pas de technologie ni gratte-ciel , pas de stress, c est ce qui les attire »
  »On a toute la vie devant nous ici , pas besoin de courir ici, on passe notre vie sous pression mais dans le désert ça disparait. »
Le Makhtech du Ramon, est un cratère immense dans le désert du Neguev formé par le retrait de la mer il y a 200 millions d’années.
 Israël prévoit d’installer des hôtels de luxe, et bientôt un aéroport, à proximité de Makhtesh Ramon, dans le désert du Néguev. Pour cause, le pays rêve de multiplier par quatre la fréquentation du site ces prochaines années. L’Unesco a par ailleurs classé la route de l’encens patrimoine mondial de l’humanité et cela attire beaucoup de nouveaux touristes, un public plus familial.

Rafael Advanced Defence Systems Ltd. a annoncé l’ouverture d’un centre de R & D et recrutera parmi les meilleurs et les plus brillants diplômés de l’université de Ben Gourion, qui produit chaque année un tiers des ingénieurs d’Israël, et le plus grand nombre d’ingénieurs israéliens en cybersécurité.

Le Cyber ​​Security Research Center de l’université est le chef de file mondial en matière de découverte de vulnérabilités en ligne et de développement de technologies visant à protéger Israël et ses alliés des cyberattaques. C’est pourquoi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a qualifié Beersheba de «cyber-capitale d’Israël» et pourquoi les entrepreneurs appellent le Néguev «Silicon Wadi».

Les forces de défense israéliennes comprennent. L’armée israélienne transfère ses unités d’élite et de haute technologie à Beesheba, afin de tirer parti des diplômés et des chercheurs et du cyber écosystème qui fleurit dans le désert.

Avec le désert du Néguev comme «laboratoire vivant», les scientifiques de l’Université font également fleurir le désert dans des domaines tels que l’agriculture dans le désert et la recherche sur l’eau.

L’Institut Zuckerberg de recherche sur l’eau de BGU, situé sur le campus Sde Boker de l’Université, s’est récemment associé à la Northwestern University, au Water Council of Milwaukee et à l’Université de Chicago dans le but de développer de nouvelles technologies.

Ce ne sont là que quelques exemples de la manière dont l’avenir d’Israël est en train d’être façonné par l’université de recherche la plus dynamique et la plus dynamique du pays.