Économie électorale locale, cabinet de l’habitation: 2018 une année de construction et  d’améliorations.

Une année électorale dans le secteur municipal, se caractérise par un parti pris dans la discrétion des comités de planification. Notamment, en faveur de projets à haute visibilité qui peuvent s’achever dans un court laps de temps.

C’est exactement pourquoi le cabinet de l’habitation doit changer impérativement ses méthodes.

L’un des éléments les plus importants et les plus puissants dans chaque ville sont les comités locaux de planification et de construction. En l’occurrence, ils ont un pouvoir énorme. Les comités, dans lesquels siègent les membres du conseil, ont la charge de:

  • Délivrer les permis de construire,
  • Approuver les concessions,
  • Accorder des dérogations et des modifications aux plans locaux,
  • Décider du transfert des plans qu’ils souhaitent promouvoir au comité de district.

Le cabinet d’habitation peut rejeter des projets ponctuels, vitaux pour la ville ou la société.

Dans le cas ou ils perturbent le public ou dépassent l’horizon électoral, comme:

  • Pistes cyclables,
  • Entretien de jardin,
  • Rénovations de rues et de trottoirs.

Les projets gris tels que l’amélioration des infrastructures, qui peuvent interférer avec la circulation ou les espaces de repos, réduiront les espaces de stationnement -OUT.

La discrétion des membres du conseil siégeant au comité local peut se voir biaisée dans une année électorale en faveur de ceux qui les ont élus. En outre, une plus grande pression des parties intéressées et puissantes reconnaissent une opportunité.

Le résultat est que dans les prochains mois, nous pourrions voir plus de décisions pour faciliter la construction. Par exemple, pour des permis qui n’ont pas encore de conformité au schéma d’urbanisme approuvé. Ou bien, pour des usages exceptionnels, des décisions qui découlent de la logique politique claire.

Ce sera le meilleur moment pour que les groupes Facebook s’unissent autour de projets et de rues spécifiques, de groupes organisés de résidents et de comités de quartier. L’activité peut aller d’une pression raisonnable et légitime à des demandes déraisonnables et exagérées qui tentent d’exploiter la situation.

Fonction et but du cabinet d’habitation

La possibilité d’exercer des pressions et d’obtenir des autorisations pour construire des permis résulte d’une absence de coordination. Impératif, la séparation entre le responsable de l’autorisation et la modification de la Loi 101 sur l’urbanisme et la construction. Celle-ci accorde une grande autonomie aux comités d’aménagement.

Dans d’autres pays, il existe une séparation claire entre les procédures de planification et l’approbation du plan de construction urbaine et les procédures d’autorisation. Cependant, l’autorité responsable de l’autorisation n’a pas l’autorité pour modifier quoi que ce soit dans le plan directeur. Cet état de fait neutralise les considérations politiques et rend le comité local plus efficace.

Les élections vont renforcer l’autorité du cabinet de l’habitation

Nous verrons un problème similaire même après les élections, qui peut être caractérisé par une période de silence, en particulier avec le remplacement du gouvernement ou du maire et / ou du conseil, lorsque les considérations politiques changent à nouveau en fonction des considérations de planification. Tant que le facteur choisi par les résidents en Israël est celui qui décide aussi des permis de construire, des servitudes et des permis pour usage exceptionnel, il sera très difficile d’empêcher les pressions et les tentatives d’influence qui peuvent parfois conduire à des décisions non pertinentes. Nous voyons les résultats, entre autres choses, dans les émissions de nouvelles. Il y a une solution simple et évidente – la séparation des pouvoirs entre l’échelon politique qui définit la politique et façonne l’avenir de la planification de la ville, et l’échelon professionnel qui l’exécute au moins à des moments complexes comme une année électorale. De nombreux projets de constructions sont soumis actuellement commencent a sortir au public en 2018 :

 
 

Les acteurs du cabinet de l’habitation : 

    • Ministre des Finances 
    • Président Ministre de la Construction
    • Président intérimaire
    • Ministre des Infrastructures Nationales, de l’Energie et de l’Eau
    • Ministre de la Défense
    • Ministre de la protection de l’environnement
    • Ministre de l’Immigration et de l’Alyah
    • Ministre de la Justice
    • Ministre de l’Intérieur
    • Ministre des Transports et de la Sécurité Routière
    • Invités: Directeur général du cabinet du Premier ministre ou son représentant Directeur Général du Ministère de l’Intérieur
    • Directeur des Budgets au Ministère des Finances
    • Directeur de l’Autorité foncière israélienne
    • Directeur de la planification au ministère de l’Intérieur
    • Chef du Conseil économique national
    • Les Pouvoirs du Comité:

1 – Détermination de la politique gouvernementale en matière de logement.

2 – Approuver et promouvoir les réformes et les changements structurels. Afin de rationaliser la politique gouvernementale dans le domaine de:

      • L’immobilier,
      • De l’urbanisme et de la construction,
      • Suivre la mise en œuvre des décisions.

3- Promouvoir des projets dans le domaine de la construction résidentielle. Egalement pour des logements locatifs à long terme, et des projets de rénovation urbaine et d’évacuation de la construction. Le Premier ministre peut, de sa propre initiative ou à la demande du ministre, soumettre au cabinet une discussion ou une discussion sur les questions et les décisions du Cabinet discutées par le Cabinet en vertu de l’article 39 du Code du travail («appel») ). ֿ

Si aucune demande n’a été présentée par le ministre au premier ministre, ou si le premier ministre n’a pas approuvé une telle demande et que le premier ministre n’a pas interjeté appel d’une décision, la décision sera valable une semaine plus tard.