L’annulation du projet de construction de deux tours de 40 étages engendre une perte sèche pour la municipalité de Tel Aviv. En effet, la limitation de la hauteur du bâtiment à seulement 25 étages, sur la place Atarim a provoque cette annulation. Notamment, avec une perte de plusieurs dizaines de millions de shekels de la valeur des actifs.

Cela découle de l’avis d’un expert récemment soumis au tribunal de première instance d’Herzliya et parvenu à la presse. La municipalité de Tel-Aviv a soutenu un projet de construction de 40 étages sur la place en bord de mer. Mais le comité pour la préservation de l’environnement côtier a annulé ce plan en février dernier.

L’expert Betsalel Katzir, a préparé l’avis, dans le cadre du processus de rupture du partenariat. Le litige se situe sur le parking Kikar Atarim, entre la municipalité de Tel-Aviv (73%) et l’hôtel Marina (27%).

Selon Katzir, la valeur actuelle du parking est de 136 millions de NIS, contre 203 millions de NIS en 2017. Par conséquent, les parties ont annoncé leur accord sur le schéma, selon lequel un appel d’offres pour la vente du parking sera publié à un prix minimum de 116,4 millions de NIS. Soit 15% de moins que la valeur du parking, selon Katzir.

La municipalité de Tel Aviv fait appel devant la Cour suprême.

Selon l’avis, le parking a perdu 70 millions de NIS de sa valeur en 2017. Et ce, lorsque le conseil municipal a approuvé la vente de la part de la municipalité dans le parking de 148 millions de NIS au fonds JTLV. Amir Biram et Ariel Rotter contrôle celui-ci.

Le prix approuvé correspond à une valeur estimée à 203 millions de NIS pour l’ensemble du parking, soit 67 millions de plus qu’aujourd’hui. La seule part de la municipalité valait 50 millions de NIS de plus qu’aujourd’hui.

Immédiatement après l’approbation de l’accord par le conseil municipal, l’homme d’affaires Sefi Zevieli, a demandé à la cour du district de l’annuler. Zevieli est propriétaire d’une propriété adjacente à la place. Celui-ci affirme que la municipalité, en tant qu’entité publique, aurait dû vendre sa part en appel d’offres public. En janvier 2018, la juge Rachel Barkai a accepté la demande. En outre, elle a décidé que le parking devait se vendre dans le cadre d’un appel d’offres public. La municipalité a fait appel à la Cour suprême et attend maintenant sa décision.

En mars dernier, le procureur général Avihai Mandelblit a envoyé un avis critiquant le comportement de la municipalité. De plus, il a soutenu la position du tribunal du district. Par conséquent, on estime que la Cour suprême n’annulera pas le jugement et exigera la vente du parking dans le cadre d’un appel d’offres.

Afin de gagner du temps, le processus de démantèlement du partenariat devant le tribunal de première instance de Herzliya continue de progresser parallèlement à l’appel de la Cour suprême. Le juge Yaakov Shaked a ordonné les préparatifs de l’appel d’offres avant même que la Cour suprême ne se soit prononcée. Chaque partie pourra acheter la part de l’autre, mais une tierce partie pourra acheter l’intégralité du parking.

D’un complexe de luxe à un danger

La place Atarim, inaugurée en 1975, reste l’un des lieux les plus prestigieux de la ville. Après quelques années de succès avec les commerces et les restaurants, l’endroit a commencé à se détériorer. Aujourd’hui une grande partie de ses locaux commerciaux demeurent à l’abandon, rendant la place en échec. Au cours des dix dernières années, la municipalité, en coopération avec les propriétaires fonciers, a commencé à promouvoir la démolition de la place pour construire un projet immobilier à sa place.

Dans le cadre du nouveau plan municipal de Tel-Aviv, entré en vigueur en 2016, le secteur de la place Atarim a été exclu de la règle qui autorise jusqu’à 25 étages le long de la côte, autorisant la construction de 40 étages. La raison de cette exclusion était que, pour reconstruire la place, il fallait imposer aux entrepreneurs une série de tâches coûteuses, et que les droits de construction devraient être augmentés afin de rendre la construction rentable pour les entrepreneurs.

La Fondation JTLV a commencé à promouvoir un plan de construction de deux tours de 36 étages en 2015 avec le soutien de la municipalité, avant même l’approbation définitive du projet. Cependant, en avril 2018, le tribunal du district a ordonné le transfert de l’audience sur le nombre d’étages exclus de l’UJIF car la décision d’exclure la zone n’a pas été discutée par le comité, en violation de la loi.

La municipalité de Tel Aviv a déclaré qu ‘ »il ne s’agit pas d’un appel d’offres mais d’une vente forcée basée sur une décision finale du tribunal de première instance ».

Bien quil s’agisse d’un coup dur pour la municipalité de Tel Aviv, elle n’est pas à plaindre.
En effet elle a recement recu une tres bonne nouvelle sur le quartier de Bazel, cliquez-ici pour lire l’article