Depuis le début de l’année, le ministère du Travail a imposé des amendes de 1,5 million de NIS seulement aux entrepreneurs.
L’pplication de la peine sur les risques de sécurité sur les chantiers de construction a été l’un des grands espoirs du ministère du Travail afin de réduire la mortalité des ouvriers, mais au contraire, entre temps la portée des accidents a augmenté à un rythme alarmant.
Depuis le début de l’année, la loi a permis d’imposer de telles amendes, tuant 28 travailleurs et deux passants, contre 22 travailleurs à la même période l’année dernière.
Ce qui ne contribuera certainement pas à réduire ce phénomène, la politique que le ministère du Travail applique aux entreprises de construction s’avère trop indulgente…
Le ministère du Travail a imposé des amendes de 1,5 million de NIS seulement aux entrepreneurs dont les chantiers de construction présentent des failles de sécurité, selon les chiffres publiés par le ministère en janvier et août derniers. Cela contraste avec la déclaration du ministre du Travail, Haim Katz, en mars, selon laquelle le montant des sanctions aurait atteint 44 millions de NIS.
En outre, au début de l’année, le ministère du Travail a indiqué qu’un quart des entreprises avaient reçu une amende de 100 000 NIS ou plus, mais le rapport publié aujourd’hui montre que seules deux entreprises ont été condamnées à une amende de 100 000 NIS.
Mahamid Tawfiq, condamné à une amende de 125 000 NIS, et à Gazit Engineering, qui a reçu une amende de 105 000 NIS.
Il a également été constaté que diverses entreprises de construction se sont vu infliger des amendes beaucoup moins élevées que celles déclarées par le ministère du Travail avant la publication du rapport ou qu’elles n’avaient été condamnées à aucune amende. Par exemple, au nom de Victor Greiev, le ministère du Travail l’a déclaré avoir été condamné à une amende de 160 000 NIS, mais il ne fait même pas partie des entreprises qui ont été condamnées à une amende. Il en va de même pour Shaul Ezra et Ortam Sahar.
En ce qui concerne le groupe Estra, le ministère du Travail l’a déclaré avoir été condamné à une amende de 141 000 shekels, mais dans la pratique, il n’a payé que 35 000 shekels. Selon YH Holdings, le ministère l’a déclaré avoir été condamné à une amende de 126 000 shekels, mais en pratique, seuls 55 000 shekels ont été signalés.
Comment les écarts sont-ils pris en compte, reflétant la suppression de 96% des amendes? Les entrepreneurs ont eu la possibilité d’interjeter appel de l’amende s’ils corrigeaient les défauts de sécurité et, selon les estimations, la grande majorité des sociétés ont interjeté appel, annulant ainsi les dettes. La procédure permet au contractant de former un recours dans un délai de 30 jours à compter de la date de réception de l’amende et, après clarification, de décider s’il doit supporter une amende.
Des sources dans des organisations travaillant à réduire les accidents dans l’industrie de la construction affirment que le ministère du Travail traîne les pieds et favorise une politique hésitante, qui encourage les entrepreneurs à continuer leurs défaillances en matière de sécurité.